Jeudi 9 avril 2020 – Jour 24
Pour ceux qui dorment dans la rue
Juste une rue un peu enneigée
Une rue parmi d’autres figées
Dans le silence de l’indifférence
C’était un hiver sans violence
Altérant cette douce harmonie
Un seul arbre encore en vie
Semblait pleurer de bienveillance
Sur ce banc où gisait l’indécence
Rebut d’humanité souffrante
Lassé d’aumônes humiliantes
Un corps déchirait d’insolence
Ce décor de pureté et d’aisance
Oui, oublié des siens sans remords
Sans espoir le vieil homme était mort
Dans le silence de l’indifférence
C’était un hiver sans violence.
Poète à ses heures ? j’aime…les mots qui s’assemblent et forment un ensemble, et cette poésie là..